mardi 25 mai 2010

Un jaune et quatre saucisses...

Le report du début de saison tarde pour défaut de connexion internet à la maison, mais j'ai quand même réussi à balancer deux tofs comme j'ai pu, histoire de patienter...


Après une journée spectaculaire de 7 heures de pêche sans la moindre touche en compagnie d'une copine et du petit con, nous rejoignons le président... les brochets n'étant pas dehors, ce sera une tentative de beurkade aux leurres pour les deux dernières heures de la journée...

J'ouvre le bal en ratant un poisson, que je prends au passage suivant pendant que le président fait de même. Ah tiens... des pikes...

C'est alors que ce que je crois être le tournant de la session intervient, lorsqu'un poisson métré vient prendre mon chatterbait qui sort de l'eau, avec 50cm de bannière, en me faisant faire un bond énorme. Le contact n'aura duré qu'une fraction de seconde, et le pépère est déjà en train de repartir tout doucement dans le remous qui se dissipe... Arrrrrrgggghhhhhhhh !!!!!

Benji décroche, Joël reprend un poisson de 60-65, je reprends un maillé, et après une petit plage calme, je mange une grosse beigne à 5m du float... le frein du Core déroule, et la Cumara MH plie un peu.


J'annonce un beurk correct, qui s'avèrera après deux ou trois rushs être un brochet bien énervé... je prends un peu cher, mais le poisson se présente à plat après deux -longues- minutes à me faire craindre une vilaine décroche... puis finalement non, c'est sur le float, et c'est métré !



Et ton coiffeur, il va bien...?


Avant la nuit, quelques décroches de plus, et deux brochets maillés pour la cop' et Benji...
Après quatre poissons autour du mètre cassés ou décrochés ce début de saison, voilà la malédiction levée :)

Retour sur les lieux du crime le lendemain, en remplaçant Benji par Julien Gaule, pour un nouveau coup du soir rapide...
Une voiture en bas, deux en haut, et c'est parti pour trois bornes de Garonne qui nous donneront un poisson chacun de 60-65 avec Julien...
L'histoire pourrait s'arrêter là, si la cop' n'avait pas, d'une petite voix douce et charmante, pondu un petit "Joël... je crois que les clés sont restées dans ta voiture..." :D
Dépit de la troupe, et voilà nos deux acolytes partis chercher les clés, pendant que Julien et moi allumons un feu pour nous réchauffer un peu et éloigner ces merdes de moustiques...

Nous terminerons sur une phrase mythique de la Gaule : "P'tain, manque plus qu'un jaune et quatre saucisses..."

A+

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